On trouve des traces du toponyme de Raismes dès le XIIe siècle. Il serait issu du latin ramus qui signifie "la branche".
Localisation de Raismes dans l'Ostrevent entre 1286 à 1449
(Source: Le Moyen âge : bulletin mensuel d'histoire et de philologie)
Ancien plan de Raismes
(source: Groupe Facebook)
L'église de Raismes a été batie sur la Grand'Place par la famille CERNAY qui possède la seigneurie depuis 1676.
L'église de Raismes
A partir de 1815, le curé de Raismes est Simon-Joseph TUBOISE. Né le 22 ocotbre 1751 à Reumont, Simon-Joseph est ex-prieur des Vieilles-Landes, au diocèse de Rouen. En 1791, pendant la Révolution Française, il refuse de prêter serment. Le 24 octobre 1802, il devient le premier curé concordataire de Briaste. Il est décédé à Raismes le 5 juin 1835.
Très vite avec le charbon à proximité, la métallurgie s`installe à Raismes. De nombreuses usines naissent : clouteries, fonderies, boulonneries, sucreries, constructions mécaniques, la plus importante étant la Société Franco Belge de matériel de chemin de fer créée en 1881. Longtemps florissante, la ville de Raismes ne sera pas épargnée par la crise économique qui touchera le Nord-Pas-de-Calais et le Valenciennois en particulier.
L'usine de la Franco-Belge
Le château, a été construit en 1829 par la famille d`Arenberg. Ernest d`Arenberg, propriétaire terrien et administrateur des mines, y séjourna souvent avec son épouse, la princesse Sophie, née d`Auersperg, décédée à Salzbourg en 1901 et inhumée dans la chapelle seigneuriale de l`église de Raismes. Son dernier propriétaire fut son Altesse Sénérissime Monseigneur le Prince Gustave de Croÿ.
Le château de la Princesse
Cette propriété, dite « Château de la Princesse » est devenue propriété communale en 1952.
Cette rue porte le nom d'Henri Durre (1867-1918), un député socialiste. A la fin du mois d'octobre 1918, son collègue Mélin et lui avaient, comme le dira Paul Deschanel « voulu, à tout prix, rejoindre leurs compatriotes au moment de leur délivrance ». Le 28 octobre à Anzin, au lieu dit « La Croix d'Anzin », au coin d'une rue, Henri Durre, qui avait épousé à 18 ans une Allemande et était partisan d'un rapprochement franco-allemand, est tué, ironie macabre, en plein cœur, d'une balle provenant d'une mitrailleuse allemande dissimulée dans une maison en ruine : il avait 51 ans ; son collègue Mélin est seulement blessé au visage.
La rue Henri Durre
Nom | Début | Fin |
AMAND | 1978 | 1978 |
FIEVET | 1978 | 1978 |
FONTAINE | 1906 | 1958 |
LEROY | ? | ? |