Terres d'ancêtres
France
Masnières
Avant 1815, il a été découvert à Masnière un vase en terre rempli de médailles et de débris d'un casque. Quelques années plus tard, en 1842, de nombreux tombeaux seront mis à jour au lieu dit "bracheux". Ces tombeaux comptenaient par exemple un glaive, un vase en terre et une bague en bronze.
De 1060 à 1364, la seigneurie de Masnières est possédée par diverses familles qui prirent le nom de la commune. En septembre 1338, pendant le siége de Cambrai, les anglais du Roi Edouard III campent à Masnières. Quelques années plus tard, en 1524, les anglais s'établiront encore dans le village mais cette fois, ils seront debusqués par les français. En 1789, à la veille de la Révolution, Masnières est la propriété de la maison de Villers-au-Tertre.
Edouard III d'angleterre (1312-1377)
On raconte qu'une jeune fille de masnières mourut possédée du démon le jour des trépassés en 1590
L'église Saint-Martin est consacrée le 11 avril 1860. Elle fut detruite avec sa tour du XVIe siècle la Première Guerre Mondiale. Une nouvelle église de style néo-gothique, due à l'architecte Pierre Leprince-Ringuet, fut construite vers 1920. L'architecte utilisa dans la reconstruction un matériau nouveau, le béton armé. Les formes sont épurées et on retrouve l’esprit gothique à l’intérieur de l’édifice, dont les voûtes de brique jaune sont supportées par de hautes colonnes de béton.
Les ruines de l'église
Pierre Leprince-Ringuet (1874 - 1954) est un architecte français très prolifique du début du XXe siècle, il reste connu pour sa reconstruction du centre ville de Cambrai après la première guerre mondiale (en 1919), ainsi que pour construction de la Fondation des États-Unis (1929) et la conception du Musée national de Beyrouth (1930).
Au cours de la matinée du 20 novembre 2017, la 29e division, dans laquelle le Newfoundland Regiment était attaché à la 88e brigade, quitta ses positions de réserve pour repousser définitivement les petits groupes ennemis de la ligne de soutien Hindenburg. La division fut ensuite chargée de saisir les têtes de pont sur le canal de Saint-Quentin, tandis que la 88e brigade, sur la droite, s'emparerait de Masnières. Le 20, à la tombée du jour, les Terre-Neuviens pénétraient dans la banlieue de Masnières après de durs combats; le lendemain, ils achevèrent le nettoyage de la ville.
Le pont sur l'Escaut
L'avance de la Troisième armée avait créé un saillant large de quinze kilomètres et profond de six kilomètres et demi, environ. Le 30 novembre, la Deuxième armée allemande lança une puissante contre-attaque sur le flanc droit à découvert de l'armée du général Byng. Toute la force du coup asséné par l'aile droite ennemie frappa le Newfoundland Regiment et les autres bataillons de la 29e division qui tenaient la tête de pont. Lorsque les Allemands pénétrèrent au sud de Masnières, menaçant ainsi d'encercler la position fragile, les quatre bataillons de la 88e brigade lancèrent une vigoureuse contre-attaque qui força l'ennemi à reculer d'environ un kilomètre et demi. Cette nuit-là, le commandant du Newfoundland Regiment nota dans son journal : « Notre effectif était ce matin de neuf officiers et trois cent soixante sous-officiers et soldats, cette nuit, il est de huit officiers et deux cent trente sous-officiers et soldats. » Après s'être cramponnés vingt-quatre heures de plus à leur position précaire, à cheval sur le canal, les bataillons de défense reçurent l'ordre d'évacuer Masnières. La bataille se poursuivit jusqu'au 4 décembre, lorsque Byng ordonna le repli de la Troisième armée sur une ligne qui suivait de près l'ancien système de soutien Hindenburg.
Dans le combat qu'il avait livré pour prendre et tenir la tête de pont à Masnières, et au cours de la troisième bataille d'Ypres, à laquelle il avait participé plus tôt, le Newfoundland Regiment avait obtenu une marque de reconnaissance exceptionnelle-le titre «Royal» conféré par Sa Majesté le roi George V. Cette distinction fut la seule à être conférée à un régiment de l'armée britannique pendant la Première Guerre mondiale, en plein combat.
(source: http://www.veterans.gc.ca)
L'ancienne mairie de Masnière, construite en 1848, a été très endommagée par les combats de 1917. La nouvelle mairie, imaginée par DROUIN-DELIGNE, est construite e 1928. Elle est plus vaste et plus imposante.
L'ancienne mairie de Masnières
Si vous jetez un coup d'oeil à mes recherches généalogiques (en cliquant sur "Ma Généalogie" en haut de la page), vous trouverez à Masnières mes données concernant le patronyme ARDUIN.