Aujourd'hui, je vous propose un article que j'ai trouvé dans le Figaro du 6 janvier 1862.
On lit dans l'écho de la frontière :
Un journal de la localité rapporte un fait qui, s'il est vrai, ce dont nous doutons, mériterai bien une sévère répression.
Vers la fin de la semaine dernière, dit l'article dont il s'agit, un douanier de Saint-Saulve, qui venait de prendre un chien fraudeur chargé, s'avisa de ler les pattes de l'animal, de l'attacher à un arbre et de le faire ensuite dévorer par son propre chien; ceci au beau milieu de la journée, en pleine route et vis à vis d'un nombreux concours de curieux, qui réclamaient de l'indulgence pour le martyr.
Un acte de barbarie du genre de celui qui vient d'etre dénoncé n'est plus de notre époque, et nous espérons qu'il sera démenti par qui de droit.
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